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 exposition

Les nymphéas du souvenir - hommage à Monet
Du 23 Janvier au 4 février 2017 - Tokyo
DA FANTI sur les traces du japonisme

Lieu : Galerie SOEI

Deimu Ginza 8F

6-7-18 Ginza

Chûô-ku, Tokyo (Japon)

 

Ouverture : Lundi 23 janvier 2017

 

Téléchargez ci-contre le dossier de presse de l'exposition
Téléchargez ci-contre le catalogue de l'exposition

Pour sa seconde exposition d’artistes français à Tokyo, ARTOPIAL a choisi d’approfondir ses relations avec la galerie SOEI et son expertise nationalement reconnue via un thème bien connu des publics japonais et français : les Nymphéas de Claude MONET, revisités par Jean-Claude DA FANTI. C’est ainsi comme un jeu à trois autour du maître de l’impressionnisme qu’ARTOPIAL, SOEI Gallery et DA FANTI proposent l’exposition « Les Nymphéas du souvenir – Hommage à Monet » du 23 janvier au 4 février 2017 à Ginza.

Comme le disait DA FANTI en 2015, lorsque le projet d’exposition avec SOEI Gallery s’est concrétisé, un hommage n’est pas un plagiat : c’est une réinterprétation, une appropriation, une transformation des Nymphéas par un maître français contemporain de l’abstrait. En ce sens, DA FANTI n’est pas le premier à faire renaître les Nymphéas : HIRAMATSU Reiji avait déjà, en 2013, participé à une exposition en France où il avait fait revivre le thème devenu mythe à travers les Nihonga, la peinture traditionnelle japonaise.

Comme la madeleine de PROUST, nous avons tous eu, de près ou de loin, un rapport sensible aux Nymphéas, ces petites fleurs plus fines que des lotus qui recouvrent l’étang du jardin de Giverny, la demeure de MONET devenue depuis musée des impressionnismes, que le maître avait passé la fin de sa vie à peindre pour en saisir, non l’exacte réalité mais plutôt la pure sensation. Car MONET s’attachait plus à retranscrire la relation entre l’artiste et la chose inhérente à l’acte de la contemplation que la chose en soi. C’est donc bien le sentiment qui ressort et qui reste au cœur quand les yeux ont alors cessé de contempler les toiles. C’est cette sensibilité qui fixe l’humeur, l’image et l’objet, et qui fait du souvenir ce parfum vague et lointain, cette réminiscence, comme une petite musique au-loin, perdue, retrouvée, disparue, fugace, qui rejaillit quelques minutes, quelques jours, quelques années, quelques générations après, chaque fois déformée et pourtant toujours reconnaissable.

C’est ainsi pour rendre autant hommage à MONET, au sujet, au mythe et à la supériorité de la relation sur la représentation qu’ARTOPIAL a choisi d’intituler cette exposition « Les Nymphéas du souvenir ». C’est à partir du souvenir également que DA FANTI a peint ses toiles : contrairement à HIRAMATSU Reiji, il n’a pas réalisé ses œuvres sur place, à Giverny, en contemplant l’étang de MONET, mais dans le Sud de la France, de mémoire, avec uniquement la sensation de l’évocation et la remontée diffuse – confuse parfois – des images. La relation est alors mise en abyme : celle du maître avec l’objet ; celle de DA FANTI avec MONET ; celle de la France avec le Japon. La réalité, elle, est bien autre chose, certainement moins féconde, ici moins intéressante.

En espérant que le public tokyoïte saura retrouver, garder, transmettre, à l’issue de l’exposition, le souvenir des Nymphéas comme celui de MONET, de DA FANTI, de la France et, bien entendu, du Japon...

Tout comme HIRAMATSU Reiji et tant d’autres, Japonais comme Français, Jean-Claude DA FANTI découvrit MONET au musée de l’Orangerie, à Paris. Il y fut envouté par les Nymphéas et leurs mille nuances de couleurs, chacune une sensation, un sentiment à l’état brut longuement travaillé sur la toile exigeante du maître de Giverny.

Père de l’impressionnisme, MONET l’était aussi du japonisme, influencé, fasciné même qu’il était par les estampes de l’ère Edo et Meiji. Ainsi, le reconnaissait-il lui-même lorsqu’il disait à Roger MARX, célèbre critique d’art européen du XXème siècle : « S’il vous faut de force vive, et pour les besoins de la cause, trouver à m’affilier, rapprochez-moi des vieux Japonais : la rareté de leur goût m’a de tout temps diverti et j’approuve les suggestions de leur esthétique qui évoque la présence par l’ombre, l’ensemble par le fragment. »

C’est par amour autant que par fascination et respect pour MONET que DA FANTI comme HIRAMATSU ont voulu s’essayer aux Nymphéas, hommage à la fois humble et fier, sans complaisance ni fanfaronnade, sensibles, chacun à sa manière, avec son propre univers et son bagage technique, tous deux entourés de leurs maîtres respectifs – les Japonais de l’ukiyo-e pour HIRAMATSU, au chef desquels se trouvent HOKUSAI, HIROSHIGE, UTAMARO ; les classiques italiens pour DA FANTI, menés par RAPHAËL, MICHEL-ANGE et DE VINCI – et entre les deux, se trouve MONET, son mythe, les interprétations innombrables de son œuvre, ses Nymphéas, éternel palimpseste, dont il reconnaissait lui-même le défi insensé aux peintres d’en représenter la submersion et toute la nature ondoyante : « J’ai entrepris des choses impossibles à faire : de l’eau avec des herbes qui ondulent dans le fond, c’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire cela ».

Pour Jean-Claude DA FANTI, la folie était double, triple, multiple même : technique, certes, confronté aux mêmes difficultés que MONET quant à ces herbes qui ondulent dans le fond ; sensible, avec ses infimes variations de lumière, de couleur, de teintes en fonction du temps, que ce soit celui, resserré, d’une journée ou celui, plus diffus, plus massif aussi, des saisons ; et bien sûr, la difficulté maitresse, MONET lui-même. « C’est un hommage, disait DA FANTI en 2015, lorsque l’idée de l’exposition se concrétisait avec ARTOPIAL et SOEI Gallery, pas un plagiat ! ». Comment dès lors trouver sa place sans disparaître derrière le mythe ? Sans l’écorner non plus ? Sans se révéler en être indigne, prétentieux et ridicule d’avoir voulu s’essayer aux Nymphéas ? « Au fur et à mesure que j’avance, j’ai l’impression de mieux maîtriser le sujet. Je pense que je l’aborde de plus en plus sous un aspect abstrait. Ce que je fais là, par rapport à ce que je fais d’habitude, représente un véritable challenge. En effet, je suis là, en train de me frotter à un monstre de la peinture : CLAUDE MONET. Je dois t’avouer que jamais je ne me suis senti aussi petit… »

Jean-Claude DA FANTI est en effet d’abord un peintre abstrait : son travail inédit sur les Nymphéas, réalisé spécialement pour l’exposition tokyoïte de janvier et février 2017, l’oblige à revoir ses propres codes et sa technique, en réduisant les formats de ses toiles habituellement supérieures à 1,5 mètre de large, en infléchissant sa peinture vers un figuratif qui ne soit pourtant pas néo-impressionniste mais bien enfanté par l’abstraction, enfin en se jouant des registres japonistes et proposer une réinterprétation contemporaine.

C’est pourtant très certainement du côté du japonisme que s’est trouvée la clé qui a permis à DA FANTI de relever les nombreux défis que l’exposition « Les Nymphéas du souvenir » lui a posés. Critiquant les toiles de MONET, Octave MIRABEAU disait à ce sujet : « Il a rendu ce que les Japonais seuls avaient pu faire jusqu’ici, et ce qui semblait un secret perdu, l’impalpable, l’insaisissable, l’air enfin ».

C’est bien d’air et d’eau, d’impalpable et d’insaisissable dont il s’est agi aussi pour DA FANTI, qui explique comment ce dernier a pu s’inscrire dans la lignée des Nymphéas sans sortir de l’abstrait : en passant par le japonisme et sa maîtrise de la suggestion, sa représentation des invisibles, son dire discret de l’absence ou du décentrement du sujet – soi – par l’autre, DA FANTI a pu exprimer la nature, le mythe, MONET, ses Nymphéas par la richesse symbolique et l’économie de moyens de l’abstrait, si bien que l’on aurait pu dire à la contemplation de ses toiles ce que Roger MARX disait en 1909 au sujet de celles de MONET : « Plus de terre, plus de ciel, plus de borne maintenant ; sans réserve, l’onde dormante et fertile couvre le champ de la toile ; la lumière s’épanche, joue gaiment à sa surface qui jonche des feuillages vert-de-grisés (…). Ici, le peintre s’est délibérément soustrait à la tutelle de la tradition occidentale ; il ne cherche pas les lignes qui pyramident ou qui concentrent le regard sur un point unique ; le caractère de ce qui est fixe, immuable, lui semble contradictoire avec le principe même de la fluidité ; il veut l’attention diffuse et partout répandue. »

Les hommages à MONET et au Japonisme : les Nymphéas, de HIRAMATSU Reiji à Jean-Claude DA FANTI

ARTOPIAL est à la fois fière et heureuse de vous présenter les mécènes de sa prochaine exposition : "Les Nymphéas du souvenir - hommage à Monet", qui se tiendra à Tokyo, à la galerie SOEI (Ginza) du 23 janvier au 4 février 2017 ! Sera exposé en solo J.-C. DA FANTI, maître abstrait du Sud de la France aussi sympathique et gentil que talentueux, trois bonnes raisons de le soutenir!

Par ordre alphabétique :

Aussel Fabien

Aussel Isabelle

Aussel-Charron Anne

Barbisan Léa

Barka Djilali

Barka-Latour Indira

Barka-Latour San

Beteille Anny

Bounagnol Christophe

Cannavo Anna

De Carrara Stéphanie

Dang Alexandre

De Barba Viviane

Fantinati Andrée

Favre Gérard

Fournier Cédric

Gibert Damien

Graf-Bosko Liâ

Granier Benoit

Krivian Astrid

Labielle Delphie

Languillon Olivier

Languillon Pascal

Languillon Virginie

Languillon-Aussel Guillaume

Latour Philippe

Latour Christine

Latour Sarah

Le Coz-Aussel Constance

Mollet Pascal

Mombru Marie-Catherine

Musset Thomas

Patin Lucile

Pérusseau-Lambert Marie-Pierre

Ricot Léa

Teysseyre-Languillon Anaïs

Trougnou Pauline

Truchi Carole

Truchi Christian

Truchi Gilbert

Viers Amélie

Vernissage janvier 2017-3
Vernissage janvier 2017-6
Vernissage janvier 2017-5
Vernissage janvier 2017-8
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